Syrie : Édouard Philippe défend les frappes françaises devant l'Assemblée nationale
Le Premier ministre Édouard Philippe a défendu lundi 16 avril devant l'Assemblée nationale les frappes françaises en Syrie décidées par Emmanuel Macron, lors d'un débat sans vote.

"Nous avons pris nos responsabilités, notre riposte était amplement justifiée." Le Premier ministre Édouard Philippe a justifié les frappes décidées par Emmanuel Macron en Syrie, lors d'un débat sans vote à l'Assemblée nationale lundi 16 avril.
Le Premier ministre a affirmé qu'avant de décider de frapper le régime syrien, le gouvernement était allé "au bout de la démarche politique et diplomatique pour faire entendre raison à Damas".
Dans son intervention de 45 minutes, Édouard Philippe a défendu une action "soigneusement proportionnée", qui n'a visé que des objectifs "exclusivement liés au programme chimique" syrien et a été "ciblée pour éviter les dommages aux civils".
"Ce n'est pas un prélude à la guerre", a-t-il tenu à rassurer devant les députés. L'action française en Syrie a été "conçue de façon à éviter toute escalade" avec un seul but : "dissuader le régime de recourir à l'arme chimique".