Après les parachutes dorés, voila le "golden hello", ou "prime de bienvenue", la nouvelle pratique venue des pays anglo-saxons qui passe mal auprès de l'opinion est des syndicats de l'Hexagone. Selon un document consultable sur le site internet du groupe pharmaceutique Sanofi, Olivier Brandicourt, nommé cette semaine à la tête de l'entreprise française Sanofi touchera 2 millions d'euros dès sa prise de fonction le 2 avril prochain, et 2 millions de plus s'il est toujours patron de Sanofi en 2016.
Une pratique "incompréhensible", a estimé le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll au micro de RTL. "Tous ces gens qui expliquent que c'est le mérite, l'économie libérale qui doit faire les résultats, la prise de risque... Ces gens-là qui prennent la tête d'une entreprise, n'ont encore pris aucun risque et sont déjà assurés d'avoir une rémunération sans aucune mesure", a-t-il regretté. "Ce n'est pas du commentaire. On a plafonné les salaires au niveau des entreprises publiques. Il faut réaffirmer des règles. Un peu de morale. Ça pourrait être dans la loi. Mais le vrai problème, c'est que ces entreprises sont internationales", a-t-il expliqué.
Sanofi explique que cette prime à la signature à été accordée à son nouveau directeur général "en contrepartie des avantages auxquels il a renoncé en quittant son précédent employeur". À 59 ans, Olivier Brandicourt dirigeait depuis seize mois les activités pharmaceutiques du groupe allemand Bayer.
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