Manuel Valls a jugé samedi 6 septembre que les sondages reflètent "la gravité de la crise de confiance" du pays et appelé à la "responsabilité", après l'enquête donnant François Hollande battu à la présidentielle en cas de second tour face à Marine Le Pen.
Alors qu'un sondage Ifop pour le Figaro donne François Hollande pour la première fois battu en 2017 en cas de second tour face à Marine Le Pen -après d'autres études soulignant des records d'impopularité-, le Premier ministre a répondu en marge d'un déplacement agricole en Gironde: "François Hollande faisait 3% dans les sondages en 2010. Donc les sondages indiquent une photographie qui montre la gravité de la crise de confiance que nous connaissons."
"Mon but n'est pas d'être dans les petits jeux, c'est de redresser le pays (...), ce n'est pas de se laisser retourner par le commentaire en général", a-t-il déclaré à quelques journalistes en marge des Terres de Jim, plus grand événement agricole en plein air organisé par les Jeunes Agriculteurs (JA).
Et Manuel Valls en a encore appelé "à la responsabilité, au rassemblement et au fond, à l'éthique, à la morale". Il a fait état une nouvelle fois, comme vendredi, d'une forme de "dégoût" après la démission pour raisons fiscales du secrétaire d'Etat Thomas Thévenoud et la publication du brûlot de Valérie Trierweiler.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.