Les estimations en fin d'après-midi donnent un taux de participation de 50,05% au premier tour des élections régionales 2015, dimanche 6 décembre. Pour Laure Salvaing, directrice du pôle opinion de TNS-Sofres, cette hausse de la participation des électeurs - par rapport aux 46,4% des dernières élections régionales de 2010 - fait partie des conséquences de "l'effet attentat". Il s'agissait du taux de participation le plus faible pour des élections régionales.
Pour Laure Salvaing, cette hausse de la mobilisation reste modeste cependant : "On a aujourd'hui un regain de participation, certainement dû aux attentats du 13 novembre, mais un peu moins d'un électeur sur deux ne s'est pas rendu aux urnes." Selon la directrice du pôle opinion de TNS-Sofres, les Français sont moins enclins à participer à des élections pour élire des instances dont ils connaissent mal les compétences. La refonte des régions et de leur compétence engendrée par la loi NOTRe a encore accentué ce phénomène.
Le manque de visibilité des politiques menées par les conseils régionaux sur le quotidien des Français peut aussi expliquer ce manque d'intérêt. Le "mécontentement global" de la population française vis-à-vis de la classe politique participe aussi à ce manque de mobilisation, analyse Laure Salvaing." L'effet attentat" vient modérer ces tendances qui auraient peut-être engendré un taux de participation encore plus bas qu'en 2010.
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