"Nous pensons que la carte à 13 régions est cohérente, qu'elle a son équilibre". Le secrétaire d'État à la Réforme territoriale, André Vallini, a défendu la carte rétablie par l'Assemblée nationale après des modifications du Sénat. Sur Europe 1, il a de nouveau plaidé pour "moins de régions et surtout des régions plus fortes avec plus de compétences économiques. C'est la volonté du gouvernement pour faire des régions françaises des moteurs de développement économique, comme les régions allemandes, italiennes".
"Notre volonté au gouvernement, comme au Sénat et à l'Assemblée nationale, est d'assouplir le droit d'option, c'est-à-dire permettre plus facilement qu'aujourd'hui à un département de changer de région. Il faudra malgré tout demander l'avis à la région que l'on veut quitter, pas par un référendum mais par un vote à la majorité qualifiée". "Peu de départements sont concernés", a-t-il toutefois précisé.
"L'autre objectif de cette grande réforme, après la compétitivité économique, c'est la clarté, savoir qui fait quoi, que les citoyens puissent s'y retrouver, à quoi servent nos impôts, où vont-ils, que financent-ils, qui les utilise", a expliqué l'ancien sénateur de l'Isère.
"On parle de deux, voire trois régions" pouvant être conquises par le Front National, a également déclaré André Vallini, interrogé sur la menace que constitue le FN pour les prochaines élections régionales de décembre 2015. "La menace est réelle, il faut la craindre, la redouter mais surtout la combattre, expliquer que les solutions du Front National sont de mauvaises solutions". Les députés examinent la réforme territoriale ce mardi 18 novembre en seconde lecture.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.