Les surveillants pénitentiaires entament leur dixième jour de mobilisation. En visite à la prison de Perpignan mardi 23 janvier à l'invitation des syndicats, Rachida Dati a pris le pouls de la colère. Invitée de RTL mercredi 24 janvier, l'ancienne garde des Sceaux estime que "les personnels pénitentiaires sont méprisés".
Pourquoi le mouvement s'enlise-t-il ? Si Rachida Dati ne "met pas en cause" la ministre de la Justice Nicole Belloubet, l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy juge qu'"Édouard Philippe ne connaît pas du tout la prison". "Je suis choquée qu'il ne se soit jamais déplacé auprès des personnels pénitentiaires qui ont été agressés et insultés." "Ça l'intéresse pas, il ne connaît pas (la prison) et a un peu de mépris."
Selon l'eurodéputée, un déplacement du Premier ministre sur le terrain aurait été un geste de "considération". "C'est un personnel qui demande un peu de considération. Jamais, il n'est allé les voir. Jamais, il ne les a contactés. Le personnel me le dit", tranche Rachida Dati, qui estime que ce conflit "dépasse" la garde des Sceaux. "Il y a un aspect budgétaire, ce n'est pas facile de négocier. Avec Éric Woerth (ancien ministre du Budget, ndlr), ce n'était pas facile de négocier."
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