Un portrait croustillant. Rachida Dati se livre comme jamais dans une interview fleuve accordée au Monde pour sa florissante série d'été de 6 épisodes. La fidèle parmi les plus fidèles de Nicolas Sarkozy s'y montre comme une femme de caractère qui n'a jamais peur de dire ce qu'elle pense, même si elle assure se contrôler dans les médias. Mais rarement lorsqu'il s'agit de critiquer ses pires ennemis, à l'instar de Brice Hortefeux. L'ancienne garde des Sceaux et l'ex-ministre de l'Intérieur ne s'apprécient pas beaucoup, ce n'est pas nouveau.
À Fabrice Lhomme et Gérard Davet, journalistes du Monde, elle raconte quelques nouvelles anecdotes étonnantes sur ses rapports avec son rival : "Pendant la dernière campagne présidentielle, parce qu’il fallait se réconcilier, je montais dans l’avion avec lui, mais je le saluais en disant : 'Bonjour, le guignol', puis je disais : 'Vous ne trouvez pas que ça sent le nazi ici ?' Le grand facho, il se cachait derrière son journal, les hôtesses étaient mortes de rire !"
Je lui mets un coup de poing dans la gueule, et il se mange le miroir
Rachida Dati sur Brice Hortefeux
Ou encore : "Un jour, devant un ascenseur, je lui dis : 'Alors le facho, ça va ?' Il me répond : 'Ça va, intrigante.' Là, je me retourne et je lui mets un coup de poing dans la gueule, et il se mange le miroir ! Après, Sarko m’appelle : 'Qu’est-ce que t’as encore fait ?' Je lui dis : 'Il m’a insultée.' Et lui : 'Arrête de le chercher'." En novembre 2016, Mediapart révélait déjà l'existence d'un SMS envoyé à Brice Hortefeux dans lequel Rachida Dati le menaçait et le traitait de "facho".
Dans Le Monde, une autre personnalité du camp Sarkozy en prend pour son grade : Nathalie Kosciusko-Morizet. Aux yeux de Rachida Dati, "l'armoire de (son) bureau a plus d’intérêt" que l'ancienne candidate à la mairie de Paris. L'intéressée appréciera.
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