"On ne dira plus 'la rue de Solferino pense que'. Comme on ne dit plus depuis longtemps 'la place du colonel Fabien' ou 'la rue de Valois' ou 'la rue de Lille'", lance Éric Zemmour.
"Un parti politique est mort quand il n'arrive plus à ancrer son existence dans la topographie parisienne. Le Parti communiste, le Parti radical, le parti gaulliste sont morts même si certains croient encore parler en leur nom", poursuit le journaliste, selon qui le Parti socialiste "est entré en agonie en 1983, lorsqu'il s’est soumis à la doxa libérale au nom de l'Europe".
"La gauche n'est pas morte : elle vit sa vie de gauche libérale avec Macron, et de gauche anti-libérale avec Mélenchon", analyse-t-il. "Les adversaires du PS vont tomber avec leur vieil ennemi. Laurent Wauquiez va s'emparer d'un fantôme, et Marine Le Pen s'accroche à une chimère qui se désagrège dans sa main", avance Éric Zemmour.
Pour lui, "Giscard, qui avait quarante ans d'avance, fut Macron avant Macron". Avant de conclure : "La vente de Solférino, c'est en quelque sorte la revanche de Giscard sur Mitterrand".
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