"Il faut des réformes structurelles", a lancé Valérie Pécresse sur RTL au sujet du prix du porc. Alors qu'une nouvelle cotation doit être mise en place, un gros industriel a boycotté jeudi 13 août le marché de Plérin, dans les Côtes d'Armor, là où se fixe les prix.
La candidate à la région Île-de-France a dénoncé "l'impuissance du gouvernement" sur la question. Elle estime que les réformes structurelles passent notamment par "la baisse des charges", afin de relancer la compétitivité de l'agriculture française. "On ne peut pas aujourd'hui être compétitif vis-à-vis des Allemands avec les charges qui pèsent sur le travail agricole", a expliqué la députée Les Républicains dans les Yvelines. Des charges qu'elle estime supérieures aux autres pays européens. "Il faut absolument que l'on soit dans la moyenne des normes européennes", a lancé Valérie Pécresse.
L'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a expliqué vouloir "privilégier les circuits courts", afin d'aider les agriculteurs et éleveurs français. Elle a également dénoncé "la majorité de viande d'origine étrangère" dans les cantines scolaires.
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