"À donner dès maintenant le signal d’une compétition, nous en ferions un chiffon rouge sur lequel se jetteraient tous les calculs et toutes les ambitions". Si Christian Paul refuse d'évoquer des possibles primaires avant 2016, le chef de file des "frondeurs" n'a pas fermé la porte à une possible élection interne en vue de l'élection présidentielle de 2017, dans une interview donnée à Libération.
Un discours tenu "beaucoup trop tôt" selon Jean-Christophe Cambadélis, invité de RTL. "Les primaires sont à droite, la division est à droite, les oppositions sont à droite", a notamment répondu le premier secrétaire du Parti socialiste qui réfute d'amener ce débat au sein du parti, "même si la division existe".
Mais le patron du PS se veut plus retenu quant à une possible élection interne. "Je ne dis pas forcément non mais je ne sais pas comment la situation va se présenter parce que le président de la République a eu le courage de dire qu'il se présenterait que s'il y avait une situation plus positive sur le terrain de l'emploi". Une donnée importante alors qu'une possible candidature de François Hollande scellerait probablement définitivement ce débat.
La question est donc ailleurs pour Jean-Christophe Cambadélis qui souhaite unifier une gauche aujourd'hui divisée. "Si la gauche avance divisée, c'est la droite qui va l'emporter et l'extrême droite qui va s'imposer", a-t-il déclaré à l'aube des élections régionales.
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