Il aura suffi d'un mot. Samedi 3 septembre, Bruno Le Maire discourait devant sa famille politique à La Baule, à l'université d'été des Républicains, quand BFMTV a tweeté une phrase du candidat à la primaire à droite : "Nos femmes ont vocation à être visibles, pas dissimulées". Sans surprise, les internautes ont rapidement repris et décrié l'expression empreinte de misogynie. Sauf que les propos de l'élu ont été déformé et qu'il a bien mentionné "les femmes", dans son allocution.
Très vite après le tweet de la chaîne d'information, la communauté du net s'est déchaînée, tout comme l'opposition. Par exemple, Laurence Rossignol, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, s'est fendue d'un tweet où elle rappelait la phrase de Jacques Chirac, prononcée en mars 1992 lors des élections législatives et tirée du toast des cavaliers : "Allons boire à nos femmes, à nos chevaux, et à ceux qui les montent".
De la même manière, la secrétaire d'État chargée des personnes âgées et de l’autonomie, Pascale Boistard, ou encore Cécile Duflot, ont fustigé la phrase de Bruno Le Maire, dénonçant l'archaïsme d'un candidat machiste. La classe politique n'est pas la seule à avoir réagi alors que des personnalités ont également dénoncé ses propros, à l'image de Valérie Damidot. Finalement, dimanche 4 septembre au matin, BFM TV s'est fendu d'un tweet rectifant son erreur.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.