Primaire Les Républicains : "Les Français veulent du neuf", assure Nadine Morano
REPLAY / INVITÉE RTL - La candidate à la primaire de la droite et du centre n'est pas dérangée par le nombre de candidatures.

À partir de vendredi 22 avril, les 360 parlementaires du parti Les Républicains vont pouvoir officiellement donner leur parrainage à l'un des candidats de la primaire de la droite. Le début d'une phase qui ne fait pas peur à Nadine Morano, pourtant malmenée dans les sondages où elle ne recueille qu'entre 1,5% et 3% d'intentions de vote au premier tour qui aura lieu le 20 novembre. "Nous verrons bien. On est aujourd'hui dans une phase de débat extrêmement importante parce que nous avons le devoir de sortir les socialistes du pouvoir et de gagner cette alternance", affirme-t-elle au micro de RTL.
À sept mois du scrutin, pas moins de 11 candidats sont dans les starting-blocks. Un longue liste qui suscite critiques et moqueries de toutes parts. Mais Nadine Morano ne voit aucun problème à ce qu'il y ait beaucoup de candidats. "Il vaut mieux qu'il y en ait plus que pas assez. Si le ticket d'entrée est réservé aux anciens présidents de la République et anciens premiers ministres, il faut le dire", dénonce l'ex-ministre qui considère que les "Français ont envie de neuf et veulent autre chose" que les personnalités politiques "qui sont là depuis trente ans et ont le même formatage énarque".
Quand on veut être candidat à la fonction suprême, il y a des critères
Nadine Morano
Revendiquant sa "crédibilité ministérielle" après avoir été membre du gouvernement Fillon pendant quatre ans, Nadine Morano estime ne pas avoir "à être entachée des échecs d'anciens premiers ministres". Elle défend également sa candidature en rappelant qu'elle n'a "pas été condamnée par la justice". Un tacle à Alain Juppé qu'elle justifie par son "éthique personnelle" : "J'estime que quand on veut être candidat à la fonction suprême, il y a des critères et je me suis fixé les miens. Après, les Français choisiront".
Quant à ses relations avec Nicolas Sarkozy, qui avait décidé de la mettre à l'écart des régionales après ses propos sur la "race blanche", Nadine Morano évoque des "turbulences" et affirme : "Nous avons un chemin politique très long. On se fâche, mais on se parle quand même".
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