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Primaire Les Républicains : "La route est encore longue pour Nathalie Kosciusko-Morizet", décrypte Alba Ventura

REPLAY / ÉDITO - La journaliste analyse le destin présidentiel de "NKM", candidate à la primaire de la droite et du centre pour 2017.

NKM se lance à son tour dans la bataille de la primaire de la droite
NKM se lance à son tour dans la bataille de la primaire de la droite
Crédit : SIPA / ROMUALD MEIGNEUX
Primaire Les Républicains : "La route est encore longue pour Nathalie Kosciusko-Morizet", décrypte Alba Ventura
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Primaire Les Républicains : "La route est encore longue pour Nathalie Kosciusko-Morizet", décrypte Alba Ventura
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Alba Ventura & Loïc Farge

Et de neuf ! Il y a désormais officiellement neuf candidats à la primaire des Républicains. Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé mardi 8 mars sur TF1 qu'elle se lançait dans la bataille. "Déterminée" : c'est sa marque de fabrique. Et son envie d'être présidente de la République remonte à loin. Il y a huit ans, nous lui avions posé la question de la "Présidence". Y pensait-elle sérieusement ? Elle nous avait répondu du tac au tac : "L'Élysée, mais évidemment que tout le monde y pense ! Sinon on ne fait pas de politique". Elle ajoutait : "Mais pour moi, le mystère ce sont ceux qui le disent. Le dire, c'est déjà douter". Déjà à l'époque, elle ne doutait pas beaucoup.

Depuis dix ans, elle pense qu'elle est la meilleure. Depuis dix ans, elle pense qu'elle est en avance sur les autres. D'ailleurs, cela fait des années qu'elle sait que ses deux grands thèmes fétiches (l'écologie et le numérique) sont les sujets de demain. Elle a flairé ça très tôt. Surtout, elle a toujours su que les autres viendraient sur son terrain. Ce n'est pas faux.

La Mairie de Paris, un échec douloureux

NKM a-t-elle ses chances ? Ça, c'est difficile à dire. La route est encore longue. Elle dit qu'elle est confiante pour ses parrainages. On verra, ce sont les prochaines étapes. Mais il ne faut pas oublier qu'elle a eu une expérience malheureuse et douloureuse : la Mairie de Paris. Elle a échoué, elle a eu du mal à fédérer. En fait, elle ne sait pas beaucoup faire de compromis.

En quoi est-elle différente des autres ? On l'a entendue dire : "Je suis une femme, n'est-ce pas la subversion ultime aujourd'hui ?". Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas besoin d'être une femme pour être subversive. Elle elle est subversive, en tout cas dans son comportement (pour les idées on verra). C'est quand même une fille de bonne famille qui a tout plaqué pour aller épouser un homme de gauche.  

Voilà NKM en treillis

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Elle incarne une forme de rupture, elle est celle qui tient tête au chef, elle veut faire voler le clivage gauche/droite. NKM ne fait jamais rien comme les autres. Pendant sa campagne, elle ne va pas seulement sillonner la France, elle va aller voir des troupes au sol sur des théâtres d'opération de guerre. Après NKM avec les SDF, NKM avec les bobos, NKM en robe évaporée dans la forêt, voilà NKM en treillis. Cela dit c'est une militaire, elle a fait Polytechnique.

Nathalie Kosciusko-Morizet, c'est aussi une dézingueuse. Elle a du mal à cacher ce qu'elle pense. Un électron libre qui lui donne un côté rebelle, mais qui fait aussi d'elle la candidate la plus solitaire. En tout cas pour le moment.

Le carnet du jour

Les femmes n'étaient pas à la fête mardi 8 mars au bureau politique des Républicains. Alors que la discussion portait sur les investitures aux prochaines législatives, il a plusieurs fois été question d'un "problème de femmes". Il n'y a pas assez de femmes et un risque de se voir encore une fois sanctionner. Le trésorier du parti, Daniel Fasquelle, a même pesté sur le mode "ça va encore nous coûter des millions cette affaire". Avant de se ressaisir,  de se retourner vers le peu de femmes dans l'assistance et de leur lancer, grand seigneur : "Mesdames, vous avez là une opportunité à saisir". L'une d'elles n'en est toujours pas revenue : "On avait l'impression qu'ils avaient besoin de leur quota de vaches laitières".

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