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Primaire Les Républicains : "La bataille est inévitablement féroce car c'est là que se jouera la présidentielle", déclare Alain Duhamel

ÉDITO - La rentrée politique a été marquée par une première passe d’armes entre Nicolas Sarkozy et François Fillon les 28 et 29 août 2016.

Alain Duhamel
Alain Duhamel
Crédit : Damien Rigondeaud
"La seule constante de toutes les campagnes présidentielles, c'est que cela ne se passe jamais comme on croit" , décrypte Alain Duhamel
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Primaire Les Républicains : "La bataille est inévitablement féroce car c'est là que se jouera l'élection présidentielle", déclare Alain Duhamel
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Alain Duhamel & Geoffroy Lang
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La campagne pour la primaire Les Républicains a bel et bien changé de rythme à l’occasion de la rentrée politique. Après avoir essuyé les foudres de son ancien Premier ministre François Fillon, qui avait pointé à demi-mot les démêlés judiciaires de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy a choisi de se placer au-dessus de cette polémique, tout en rappelant la relation hiérarchique qui existait auparavant entre lui et son ancien Premier ministre. "Je ne me donnerai pas le ridicule d'attaquer de lui avec qui j'ai travaillé pendant cinq ans", a lâché Nicolas Sarkozy sur RTL, en ajoutant que son rival avait été "un bon Premier ministre".

"La primaire sera féroce et c’est absolument inéluctable", prévient Alain Duhamel après cette première passe d’armes, en rappelant que "c’est le moment d’où sortira le grand favori pour l’élection présidentielle". Les trois principaux candidats - François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy - savent qu’une défaite à la primaire mettrait "fin à toute ambition présidentielle".

La mécanique des primaires, c’est de diviser au départ pour rassembler à l’arrivée.

Alain Duhamel

L’enjeu de cette bataille oblige dès lors le quatuor de tête à ôter la mouche de leur fleuret : le "très courtois François Fillon" se transforme en "canonnier", pour Alain Duhamel tandis que "Juppé détruit méthodiquement les arguments de Sarkozy". Bruno Le Maire, qui espère encore jouer les trouble-fête, "célèbre quotidiennement les obsèques" de ses trois rivaux.

Rien est encore joué selon l’éditorialiste de RTL, car dans une élection primaire en particulier, "ça ne se passe jamais comme on croit que ça va se passer". Malgré les attaques que s’échangent aujourd’hui les candidats Les Républicains, "la mécanique des primaires, c’est de diviser au départ pour rassembler à l’arrivée". Mais l’élection du futur candidat ne réglera pas tout pour autant selon Alain Duhamel. La victoire de Nicolas Sarkozy déclencherait vraisemblablement l’entrée en lice de François Bayrou, tandis que Philippe de Villiers pourrait être tenté de se lancer en cas de victoire d’Alain Juppé.

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