Primaire Les Républicains : François Fillon "vient casser la baraque"
Alors qu'il patine dans les sondages, le candidat à la primaire Les Républicains a mobilisé ses troupes le 2 avril à Paris.

François Fillon a réuni un millier de soutiens et relais départementaux le 2 avril à Paris. Une démonstration de force pour le candidat à la primaire Les Républicains à la peine dans les sondages. Le député arrive en quatrième place avec moins de 10% d'intentions de vote au premier tour derrière Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire "Moi, je ne suis pas le candidat de la revanche, je ne suis pas celui du consensus. Je viens sérieusement casser la baraque pour la reconstruire autrement", a lancé l'ancien Premier ministre.
Le député a estimé que la situation de la France était "grave" précisant : "on ne s'en sortira que par une transformation de notre modèle économique social. Tout le reste, n'est que ficelles, dérobade et démission". Le candidat, soutenu par de nombreux parlementaires, en avait rassemblé une bonne soixantaine, parmi lesquels le président du Sénat Gérard Larcher, le chef de file des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau, l’ancien président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer où encore les sénateurs Gérard Longuet et Didier Robert.
François Fillon s'en est pris au couple exécutif, dénonçant "les mensonges" de François Hollande et "la soupe tiède" de Manuel Valls sur le projet de loi El Khomri. Le candidat n'a pas épargné ses concurrents à la primaire évoquant "les bonimenteurs promettant aux Français de leur redonner de l'espérance avec des tisanes".
"Pour cette primaire, je vois les candidatures fleurir et les clichés aussi. Il y a les expérimentés. Il me semble que j’en suis. Il y a les jeunes. Enfin, les jeunes… façon de parler. Il y a les femmes. Là j’avoue, je m’incline, mais il y en a suffisamment dans mon équipe pour accorder le féminin au masculin", a-t-il lâché.
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