"Benoît Hamon avait quasiment tout raté jusqu'ici. L’ex-président du Mouvement des jeunesses socialistes n’avait pas tenu la promesse des fleurs", note Nicolas Domenach. "À 49 ans, on l’appelait toujours le 'petit Benoît', selon le sobriquet dont l’avait affublé Martine Aubry", poursuit-il. "Ministre de l’Éducation, Benoît Hamon n’aura été que le ministre des congés, congédié justement avant la rentrée scolaire pour avoir participé avec Arnaud Montebourg à des libations extravagantes", ajoute le journaliste, qui n'attendait "donc pas grand chose de ce garnement inconséquent".
"Je n’étais pas le seul. Car ceux-là même qui l’avaient invité à participer à l’Émission politique de France 2, la semaine passée, craignaient le pire, un naufrage en direct. Mais comme Manuel Valls avait refusé de venir, ils s’étaient rabattus sur ce second choix : le 'petit Benoît'", décrypte Nicolas Domenach. "Et il s’en est si bien sorti qu’on ne l’appellera plus le 'petit Benoît'", constate-t-il.
Si l'audience n’a pas "cassé des briques", "l’invité a tenu la distance et pulvérisé le grand Arnaud Montebourg, se montrant dans cet exercice de haut plateau plus convaincant que lui selon le sondage de fin d’émission". Selon le journaliste, "seul Benoît Hamon a pour l’instant une cohérence qu’il a confortée en meeting public où il a fait un malheur parce qu’il parle gauche aux orphelins de la gauche".
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