Le coup d'envoi est donné. Mercredi 14 décembre, le candidat à la primaire de la Belle Alliance Populaire Benoît Hamon est monté sur le ring, en donnant un meeting au gymnase Japy, à Paris. Face à près de 2.500 personnes venues l'écouter, selon ses équipes, l'ancien ministre de l'Éducation nationale a revendiqué le soutien d'une "trentaine de parlementaires", raconte le quotidien Le Parisien.
Pendant un discours de plus de deux heures, le candidat a haussé le ton face à ses adversaires et a distribué les remarques à leur encontre. Évoquant en plaisantant l'idée de "solliciter un prêt au près de [son] ancien collègue Emmanuel Macron" pour sa campagne, il a qualifié le mouvement En Marche ! de parti "à l'ancienne". Benoît Hamon a également adressé un tacle appuyé à l'encontre de l'ancien Premier ministre Manuel Valls, qui avait qualifié sa candidature de "révolte". "Et puisqu'il paraît que les candidatures doivent être des révoltes, cette révolte ne sera dirigée contre personne...", a-t-il ironisé.
Le dépôt officiel des candidatures à la primaire de la gauche se clôture ce jeudi 15 décembre. Pour l'heure, Benoît Hamon affrontera Sylvia Pinel, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, François de Rugy et Jean-Luc Bennahmias.
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