Quinze jours avant la clôture des dépôts de candidature en vue de la primaire de la gauche, Manuel Valls fait pression sur l'Élysée. Dans l'édition du Journal du Dimanche du 27 novembre, il n'a pas exclu la possibilité de se présenter à la primaire face au Président. Une situation inédite. Matignon comme l'Élysée ont dû démentir une rumeur de limogeage. En privé, Manuel Valls assure à ses amis que "François Hollande va perdre la présidentielle, ou peut-être même la primaire avec un score ridicule. Il ne restera rien de la gauche réformiste, on sera pulvérisé", prophétise-t-il.
Le Premier ministre pourrait annoncer lors de son déjeuner hebdomadaire avec le président de la République, ce lundi 28 novembre, qu'il est prêt à se présenter à sa place ou même contre lui. François Hollande ne dira a priori rien, de quoi laisser le doute planer encore un peu. Au sein du gouvernement, un autre que Manuel Valls avait déjà essayé de faire craquer le chef de l'État, l'ancien ministre de l'Économie Emmanuel Macron. Mais faute d'y parvenir, il avait dû démissionner.
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