À gauche, on s'interroge. Si François Hollande, en pleine tourmente après la publication du livre des journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Un président ne devrait pas dire ça, ne se présente pas à sa propre succession, qui sera le candidat socialiste ? Manuel Valls est-il le recours providentiel ? Le premier ministre, en meeting à Tours ce samedi 22 octobre avec Jean-Christophe Cambadélis, peaufine son image.
Manuel Valls tiendra "un discours d'homme d'État". C'est ce que promettent ses amis. Fidèle à sa ligne, loyal mais libre, le premier ministre va se poser en recours. Dans un sondage Elabe, près de 60% des Français estiment qu'il serait un meilleur candidat que François Hollande. Toutefois, Manuel Valls ne dira pas de mal du président : il se contente de montrer son indépendance. En privé, il confie par exemple qu'il évacuera le site de Notre-Dame-des-Landes quoi qu'il arrive.
Ses proches, eux, trépignent d'impatience : "Personne n'ose dire à François Hollande d'abandonner mais ça ne va pas tarder", promet un proche. Un appel pour pousser François Hollande à abandonner circule d'ailleurs dans la majorité. Faute de signatures, il a fait flop. Seul Malek Boutih a dit au président de partir au micro de RTL. Mais ce n'est pas gagné pour Manuel Valls. Au PS, le courant "Tout sauf Valls" est très fort et de nombreux socialistes dont Jean-Christophe Cambadélis feront tout pour l’empêcher d'être candidat quitte à soutenir Arnaud Montebourg ou Ségolène Royal.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.