Le parti socialiste acceptera-t-il une primaire de toute la gauche ? C'est ce à quoi appelent les frondeurs du PS, rassemblés dans le mouvement "À gauche, pour gagner", mouvement qui ne cache pas son opposition à la politique menée par François Hollande. Dans ce courant, on retrouve entre autres des soutiens de Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, deux candidats à l'élection présidentielle de mai 2017. À La Rochelle, ce 10 septembre, les frondeurs ont donc lancé un "appel" afin d'organiser une primaire de toute la gauche. "Il ne faut pas une primaire riquiqui", s'est exclamé sur scène l'eurodéputé Emmanuel Maurel, proche du candidat Hamon.
Pourquoi cet appel, maintenant ? Pour éviter une défaite massive en 2017, à savoir l'élimination de la gauche dès le premier tour de l'élection, et des scores catastrophiques aux prochaines législatives. Selon Le Point, plusieurs sondages estivaux ont montrer que la gauche peut possiblement être éliminée dès le premier tour si elle se montre désunie en amont du scrutin. À ce titre, il fait donc sens de rassembler écologistes, communistes, socialistes et mélenchonistes sous une même bannière. Cette réalisation a entraîné des débuts de discussions entre les divers chefs de file de mouvements afin de réfléchir sur un rassemblement des points de vue.
Sur le terrain cela s'est traduit notamment par un déplacement d'Arnaud Montebourg à La Rochelle, alors qu'il y a quelques semaines encore, il ne pensait pas s'y rendre. Par ailleurs, le chantre du Made in France s'est rendu ce 10 septembre à la Fête de l'Humanité, en région parisienne, tout comme l'ancien ministre Benoît Hamon. Ces signes suffiront-ils à rassembler les (possibles) candidats ? Pas sûr, car en début d'année, écologistes et mélenchonistes avaient rejeté toute idée d'une primaire ouverte à toute la gauche.
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