On refait le monde avec :-Elisabeth Levy
-Philippe Bailly
-Gérard Miller
-Ivan Levaï
Si le premier tour de l'élection présidentielle de 2017 se tenait demain, François Hollande serait terrassé dès le premier tour, dépassé par Marine Le Pen. Le sondage TNS-Sofres indique que la présidente du FN s'inclinerait devant la droite, incarnée par Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé, qui sort gagnant de l'enquête. "Si sa popularité est montée pendant les attentats, ce n'est pas une raison pour qu'il soit élu!" note Gérard Miller. "Je ne pense pas indispensable que François Hollande se présente" estime t-il, ajoutant que "c'est un sondage qui (lui) semble extrêmement réaliste dans la période actuelle".
De l'avis d'Elisabeth Levy, "celui qui va gouverner in fine sera de toute façon minoritaire". "Si la gauche veut être présente au deuxième tour, y a un truc très facile à faire : ils mettent Valls!". La rédactrice en chef de Causeur "est convaincue" que le Premier ministre fera mieux en terme de suffrages que le chef de l'État. Pour Philippe Bailly, le sondage "n'apprend rien" dans la mesure où les élections régionales ont apporté l'essentiel des enseignements.
Marine Le Pen l'a rêvé, ils vont le faire
Élisabeth Levy, à propos d'une éventuelle coalition
Le conseiller en communication rappelle qu"il y a une "déconnexion entre la fonction et le candidat éventuel de demain. Quand François Hollande se retrouve dans l'arène électorale, il subit le même sort que le PS". Les variables sont nombreuses, telles que le nombre de candidats à gauche et à droite, et l'éventualité d'une recomposition vers une grande "coalition" à l'allemande. "Marine Le Pen l'a rêvé, ils vont le faire", ironise Élisabeth Levy.