Après l'ancien ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll hier, c'est ce mercredi 10 janvier le président du groupe à l'Assemblée nationale Olivier Faure qui se déclare candidat au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste. On en est déjà à trois noms et d'autres son possibles. "La bataille pour prendre la tête du PS ressemble un peu à la guerre de succession chez les tout-petits", estime Alain Duhamel. On a déjà trois noms officiellement, dont Luc Carvounas, qui ne représente que lui-même. Pour Alain Duhamel, "il était à la droite du PS et se présente maintenant à la gauche". Un candidat pas essentiel pour l'éditorialiste.
"On a Stéphane Le Foll et Olivier Faure qui sont dans une catégorie une pointure au-dessus. Ce sont les porte-parole, l'un du Parti socialiste, l'autre du gouvernement", explique Alain Duhamel. Le problème étant qu'ils se ressemblent extraordinairement, étant politiquement très proches l'un de l'autre même si Stéphane Le Foll s'identifie davantage à François Hollande et Olivier Faure est un petit peu plus au centre. "Il y en a visiblement un de trop", assure Alain Duhamel.
Il y aussi des noms qui circulent en plus comme celui d'Emmanuel Maurel. Il représente l'aile gauche et est le symbole des frondeurs. On parle aussi de Rachid Temal qui est le coordinateur mais qui visiblement ne coordonne rien. on parle même de Julien Dray qui est un esprit subtil mais représente le Mitterrandisme de la fin des années 80."Dison que c'est une guerre picrocholine".
Manuel Vall aurait pu être le candidat logique à la tête du Parti socialiste. "Simplement, il est parti par la porte de droite du côté de macron", analyse l'éditorialiste. On aurait aussi pu imaginer que ce soit Benoît Hamon puisqu'il est le candidat qui a été élu démocratiquement mais lui est parti par la porte gauche en direction de Mélenchon. Najat Vallaud-Belkacem, jeune et s'exprimant bien dans les médias, a quant à elle renoncé.
Les deux prochaines échéances pour le PS sont les élections européennes et les municipales où il a plus à perdre qu'à gagner. "Cela commence donc mal mais rien n'est figé", pour Alain Duhamel qui assure "qu'ils ne peuvent progresser que sur les échecs d'Emmanuel Macron où les erreurs de Jean-Luc Mélenchon". Pour l'éditorialiste, ce n'est pas fichu pour autant puisqu'en "1993, le Parti socialiste avait pratiquement disparu et en 1997, il était au gouvernement".
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