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Prélèvement à la source : une séquence politique qui pourrait laisser des traces

Après des jours de tergiversations au sommet de l'État, Matignon a annoncé que la mise en place du prélèvement à la source se ferait bien au début de l'année 2019, comme prévu. Certains au gouvernement respirent.

Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin (à gauche) s'entretient avec le Président Macron, le 14 novembre 2017 à Tourcoing (Illustration)
Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin (à gauche) s'entretient avec le Président Macron, le 14 novembre 2017 à Tourcoing (Illustration)
Crédit : AFP / Archives, FRANCOIS LO PRESTI
Prélèvement à la source : une séquence politique qui pourrait laisser des traces
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Prélèvement à la source : une séquence politique qui pourrait laisser des traces
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Pauline De Saint-Rémy & Loïc Farge

D'abord, la valse hésitation du président de la République n'aura, de toute évidence, pas rassuré l'opinion sur la fiabilité du système. Mais la séquence laissera aussi des traces d'un point de vue politique.

Un petit détail a, par exemple, frappé certains observateurs avisés dans l'intervention d'Édouard Philippeau 20 Heures de TF1 mardi 4 septembre. Alors que le Premier ministre venait annoncer que la réforme du prélèvement de l'impôt sur le revenu entrerait bien en application comme prévu, il n'a pas prononcé le nom de son ministre du Budget de toute son intervention.

Gérald Darmanin est pourtant l'un de ses tout proches. Surtout, c'est lui qui s'est battu "comme un beau diable" - pour citer l’un de ses amis - pour convaincre Emmanuel Macron de ne pas faire marche arrière.

Les propos du chef de l'État, tenus la veille en Mayenne devant quelques élus, auront peut-être incité Édouard Philippe à la prudence. Pour mémoire, leur teneur a certes été démentie par l'Élysée. Mais plusieurs participants à la réunion ont certifié que le Président avait lâché, visant, en creux, son ministre : "Ceux qui me poussent à faire la réforme aujourd'hui ne seront pas là pour me défendre demain".

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Commentaire à ce sujet d'un pilier de la majorité : "Une reculade aurait été un signal terrible. Macron lui en voudra peut-être de lui avoir forcé la main, même si ça fonctionne. Mais les ministres qui ne prennent pas de risque, on n'en a pas besoin". Et un ami du ministre d'ajouter, dans un sourire : "Gérald est bien trop politique pour être susceptible".

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