Prélèvement à la source : "Aucun dysfonctionnement lors des tests", dit Darmanin
Le ministre de l'Action et des Comptes publics, en charge de la réforme, se montre rassurant quant à l'application de la mesure, prévue pour le 1er janvier 2019.

Édouard Philippe avait été chargé par Emmanuel Macron de mettre fin au suspense. C'est ce qu'il a fait ce mardi 4 septembre, sur le plateau du 20 heures de TF1. "Je vous confirme qu'au 1er janvier, l'impôt sur le revenu sera prélevé à la source. Nous avons travaillé d'arrache-pied depuis plusieurs mois pour que ce soit possible", a affirmé le Premier ministre.
Dans la foulée, Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics a assuré que "les tests (menés lors de la phase d'essai du prélèvement à la source, ndlr) n'ont révélé aucun dysfonctionnement". Il exclut ainsi tout risque de "bug systématique" lors de la mise en oeuvre de la réforme.
"On aura, ici ou là, des petites difficultés en janvier prochain, c'est normal", mais "il n'y aura pas de bug systématique", a assuré le ministre, en considérant que les problèmes rencontrés par les contribuables avec la réforme seraient "très largement inférieurs aux difficultés" qu'ils peuvent connaître aujourd'hui.
Une déclaration visant à rassurer les Français quelque peu frileux à l'idée de voir leur salaire net diminuer à partir du mois de janvier prochain. Lors de son intervention au journal télévisé, Édouard Philippe avait de son côté assuré que cette réforme serait mise en place "dans de bonnes conditions" et qu'elle simplifierait l'impôt pour le contribuable.
- Prélèvement à la source : Philippe promet une "une mise en oeuvre dans de bonnes conditions"
- Le prélèvement à la source "sera mis en oeuvre le 1er janvier 2019", confirme Philippe
- Prélèvement à la source : les 4 doutes du gouvernement
- Prélèvement à la source : "Un risque psychologique majeur", prévient Duhamel