La primaire à gauche, nommée Belle Alliance Populaire, compte un nouveau candidat : Arnaud Montebourg. L'ancien ministre en a fait l'annonce dimanche 2 octobre sur TF1. Pour Alain Duhamel, il s'agit d'un choix motivé par "la vanité et la nécessité". Car l'ancien député est "persuadé qu'il est l'homme providentiel de la gauche et que la gauche ne peut pas se passer de lui". L'éditorialiste estime même que lorsque Arnaud Montebourg a vu "la façon dont commençait la campagne présidentielle, il s'est précipité en se disant qu'il avait une occasion de revenir".
Surtout, le journaliste estime que le nouveau candidat "n'avait pas envie de participer à la primaire. S'il y participe quand même, c'est parce que, pour avoir la moindre chance, il faut avoir des parrainages, un parti, des idées et des militants". Or pour Alain Duhamel, Arnaud Montebourg a besoin de la primaire pour obtenir tous ces éléments.
Et si l'éditorialiste estime que les chances d'élection de tous les candidats à la primaire à gauche sont "symboliques" à cause de la faiblesse de la gauche, le cas de l'ancien ministre est particulièrement difficile à cause de Jean-Luc Mélenchon, "une sorte de Montebourg au carré ou au cube. Il est plus légitime que [Arnaud Montebourg], plus populaire, il a plus de supporters, il a des idées à lui, donc il est mieux placé."
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