Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 octobre, deux voitures de police ont été agressées aux cocktails Molotov à Viry-Châtillon, dans l'Essonne. Un fait divers qui a fait réagir le candidat à la primaire de la droite et du centre Bruno Le Maire. "Oui, il y a des zones de non-droit en France", affirme-t-il, même si Manuel Valls et le gouvernement affirment le contraire, ce que Bruno Le Maire considère comme un "déni de réalité".
Au micro de RTL, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a employé le terme de 'sauvageons' pour qualifier les agresseurs, lundi 10 octobre. "Je n'appelle pas ça des sauvageons, j'appelle ça des barbares", tranche le candidat de la primaire Les Républicains, plaidant pour rétablir un "État fort" et recentrer l'État sur "l'autorité et la protection des Français". En France, "il y a des limites invisibles qu'on ne peut pas franchir", considère Bruno Le Maire, citant sa ville d'Évreux en exemple. Des limites érigées par les trafics de stupéfiants selon lui.
Pour remédier à cet affaiblissement de l'État qu'il conteste, Bruno Le Maire plaide pour renforcer les effectifs des forces de l'ordre, "revenir aux effectifs de 2007" pour "permettre aux forces de l'ordre de garantir la protection de tous les Français sur tout le territoire".
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