Après une lutte acharnée entre Paris et Berlin, l'ancien ministre de l'Économie et des Finances a été nommé ce matin 10 septembre futur commissaire européen aux Affaires économiques.
Le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker compte beaucoup sur Pierre Moscovici. C'est lui, qui devra notamment valider ou pas les projets de budgets des États européens en novembre.
Mais Pierre Moscovici se garde de tout parti pris pour la France : "Si on était exagérément indulgent avec la France alors on est en proie à une accusation de complaisance.(...) Si à l'inverse on est dans une sévérité bête, à ce moment là on risque de compromettre une économie qui est importante, pas seulement pour elle-même mais pour l'Europe". Et d'ajouter : "Il est question de crédibilité".
Pour paraître crédible Pierre Moscovici compte avant tout s'appuyer sur "un acquis solide : "Les traités que nous partageons", explique t-il au micro de RTL.
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