"La poursuite d'un projet de vie publique". C'est ainsi que Pierre Moscovici qualifie sa participation future à la Commission européenne. Rappelant son "engagement européen viscéral", l'ancien ministre ne considère pas le poste de commissaire européen comme "un lot de consolation" après avoir été écarté du gouvernement.
"Je pense avoir le pedigree", ajoute le député PS du Doubs. Alors que Bruno Le Maire (UMP) regrettait que l'on envoie, selon lui, à Bruxelles des personnalités politiques que l'on ne voulait plus voir en France, Pierre Moscovici appelle à l'unité : "La Commission européenne doit transcender les luttes partisanes".
Le socialiste précise toutefois qu'il n'oubliera pas la France pour autant. "Demain, je représenterai l'intérêt général européen mais je n'oublierai pas mes idées ni d'où je viens, affirme-t-il. L'Europe, ce n'est pas le contraire de la Nation".
Alors que la France aimerait que son représentant obtienne les affaires économiques, l'Allemagne semble s'y opposer. "Pour moi, l’amitié franco-allemande est une clé essentielle. La réconciliation doit être une discipline et un engagement quotidiens. Il y a des pays qui doivent se soutenir et se respecter l’un l’autre. Il faut se garder de réflexe anti-germanique", répond l'ancien ministre. Et de conclure : "La France mérite qu'on lui fasse confiance".
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