Manuel Valls l'avait assuré. Le ministre de la Ville, Patrick Kanner, le confirme : les réfugiés qui arrivent en France ne seront pas logés au détriment des demandeurs de logements sociaux. "Il y a une capacité de relogement de 11 millions de personnes en France. Accueillir 25.000, peut-être 30.000 demandes de réfugiés syriens, et encore, ce sont des familles, il y aura donc moins de demandes : je pense que la France est capable de faire ce geste de solidarité et d'humanité", affirme-t-il.
En 2015, la France enregistre 1,8 million de demandes de logements sociaux, pour des délais d'attente qui durent parfois plusieurs années. Mais dans des régions comme l’Île-de-France ou la région PACA, qui manquent cruellement de logements sociaux, comment être sûr que cette promesse pourra effectivement être respectée ? "Nous avons des dispositifs de logements d'urgence, des CADA (Centres d'accueil de demandeurs d'asile, ndlr). Nous avons aussi des logements vacants dans beaucoup de communes", explique Patrick Kanner.
Le ministre tient cependant à le rappeler : "Je n'oppose pas les populations. Nous avons un devoir d'accueil et de bienvenue (...) Je suis intimement persuadé que nous sommes en capacité d'accueillir dans de bonnes conditions ces réfugiés, sans toucher à la demande".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.