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Parti socialiste : l'histoire du pot de départ raté de Jean-Christophe Cambadélis

RÉCIT - Lundi 2 octobre, Jean-Christophe Cambadélis a tenu son dernier Bureau politique du Parti socialiste en tant que secrétaire général. Un pot de départ avec ses amis socialistes était ensuite prévu.

Jean-Christophe Cambadélis, le 17 juillet 2017
Jean-Christophe Cambadélis, le 17 juillet 2017
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
Marie-Pierre Haddad

C'est définitivement la fin d'une ère pour le Parti socialiste. Lundi 2 octobre, Jean-Christophe Cambadélis, le secrétaire général du Parti socialiste sur le départ, se trouvait rue de Solférino avec des proches. À l'issue du Bureau politique hebdomadaire, ils se sont retrouvés dans la salle Marie-Thérèse Eyquem. Une tradition, raconte Le Figaro.

Étaient présents Julien Dray, ténor du parti, Guillaume Bachelay, Francois Lamy, mais aussi Christophe Borgel, le monsieur primaire de la dernière campagne présidentielle. Le journal ajoute que "le coordinateur du parti, Rachid Temal" était également présent. 

La bonne ambiance règne entre ces irréductibles socialistes. Chips, cacahuètes, vin... On trinque une dernière fois "au patron", peut-on lire. Le directeur de cabinet de Jean-Christophe Cambadélis, Sébastien Turcat, et la secrétaire nationale, Rita Maalouf, "s'étaient même occupés d'une cagnotte pour lui offrir une toile d'un artiste contemporain lui étant cher", ajoute Le Figaro.

Le "coup de sang" de l'ancien patron des Jeunes socialistes

On verrait presque l'instant "nostalgie" arriver. Quant tout à coup, c'est le coup de théâtre : un élément vient perturber la bonne ambiance. Juliette Méadel était présente. Et cela a provoqué la colère de Benjamin Lucas, l'ancien patron des Jeunes socialistes. Pourquoi ? L'ancienne ancienne secrétaire d'État de François Hollande, chargée de l'Aide aux victimes, avait appelé à voter pour Emmanuel Macron lors de la présidentielle. 

Proche de Benoît Hamon, Benjamin Lucas a eu "un coup de sang", comme l'ont qualifié au Figaro ceux qui ont assisté à la scène, ne supportant pas les tendances macronistes chez certains socialistes. Joint par Le Lab, il raconte : "Tout le monde trouvait sa présence (Juliette Méadel, ndlr) plus ou moins normale. J’ai pris la parole pour m’émouvoir que, dans cette instance, il y avait une ancienne ministre qui avait appelé à voter Macron contre notre candidat (Benoît Hamon, ndlr). C’est irrespectueux pour le parti. Encore aujourd’hui, sur les plateaux télé, elle revendique son soutien à Macron. C’est se foutre du monde".

L'ambiance est devenue électrique et l'ancien président des Jeunes socialistes a partagé son agacement sur Twitter. La principale concernée a voulu lui répondre mais a été stoppée par Jean-Christophe Cambadélis. Plus tard, l'ancienne secrétaire d'État donnera sa version "laconique" des faits : "Je n’ai pas grand-chose à dire. C’était drôle, c’était risible".

Au Figaro, L'ancien député Eduardo Rihan Cypel critique "un jeune excité. On pourrait lui rétorquer la même chose. Ils sont combien à la gauche du parti à avoir appelé à voter Mélenchon ? J'en ai vu en Conseil national du Parti socialiste samedi". Face à un pot de départ un peu plus morose que prévu, Jean-Christophe Cambadélis préfère relativiser : "On s'est souvent mis sur la tronche mais à la fin, on allait boire des canons. On peut se diviser sur des tas de choses, il faut savoir se retrouver ou on risque la disparition".

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