L'ancien chef de l'État a décidé de s'impliquer dans la lutte contre le cancer. Il devient même le parrain de la campagne "Guérir le cancer de l'enfant au XXIe siècle". C'est ce qu'il annonce ce matin dans les colonnes du Parisien. Un engagement en tant qu'ancien chef d'État bien sûr, mais "aussi et surtout, dit-il, en tant que père et citoyen".
Cette campagne, je vous en ai déjà parlé au tout début du mois de septembre. La photo choc de Noé, un petit garçon emporté par la maladie et dont le visage avait été déployé sur la façade de la tour Montparnasse avec ce slogan : "Un cancer à 7 ans, sérieux ?"
Noé, Nicolas Sarkozy l'a rencontré à plusieurs reprises, avant son décès il y a 3 ans. Il se souvient notamment de ce petit garçon qui, dans son bureau, regardait une épée bien plus grande que lui, les yeux grands ouverts. "Je la lui avais offerte, raconte, l'ancien chef de l'État pour qu'il se batte contre son cancer."
"Noé, poursuit-il, n'est jamais sorti de mes pensées, quand la vie vous fait rencontrer des destins comme ça, cela vous marque à jamais, cela vous pousse à agir." Chaque année, en France 2.500 enfants sont touchés par le cancer, 500 en meurent. "Si le mot injustice a un sens, conclut Nicolas Sarkozy, le cancer des enfants est sa définition même."
Grand portrait de Cédric Villani, que certains surnomment "Spider math", à la une de Libération. Le député et mathématicien est en effet un grand fan des araignées, il en a toujours une accrochée à sa veste, sous forme de broche.
Ce que Jean-Michel Blanquer fera de son rapport sur l'enseignement des maths à l'école en dit long, écrit le quotidien, sur sa volonté de s'attaquer à cette urgence citoyenne : refonder une école pour tous.
Justement, le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, est le nouvel ennemi numéro 1 des républicains à en croire Le Figaro. Le parti, et c'est une première, a décidé d'organiser une vaste opération pour protester contre les projets de fermeture de classe en zone rurale. Elle aura lieu vendredi 16 février et seront associés les élus locaux, les cadres du parti, les députés, les sénateurs… Une centaine de conférences de presse seront organisées un peu partout en France.
Clairement le parti veut frapper fort. Il faut dire qu'Emmanuel Macron avait promis qu'il n'y aurait aucune fermeture de classe l'an prochain, malgré le développement du système de classes dédoublées en CP et en CE1. Or les élus ont commencé à faire les comptes : 66 fermetures seraient envisagées dans les Vosges, 51 dans l'Oise, 84 dans le Pas-de-Calais.
"Paris, s'insurge Guillaume Peltier, ne comprend pas qu'une fermeture de classe à Villefranche-sur-Cher ou à Souvigny-en-Sologne ça n'a pas le même impact qu'à Blois." Le porte-parole des républicains qui ajoute la question du pouvoir d'achat et le mépris des territoires seront à Emmanuel Macron ce que la courbe du chômage a été à François Hollande.
Dans La Matinale du Monde, la fin d'une époque : les pubs n'ont plus la cote en Grande-Bretagne. Près de 30 établissements ferment leurs portes chaque semaine. Un mouvement qui a commencé en 2008, lors de la crise économique et qui semble impossible à arrêter.
Résultat : certains ont décidé de se mobiliser. C'est le cas de Tim Page, porte-parole d'une campagne pour sauver justement ces pubs. "Les pubs, dit-il, c'est le ciment essentiel de la cohésion sociale locale." Un enjeu politique à l'entendre.
"Vrai, confirme un sociologue, chaque fermeture, c'est 100 000 livres, soit 112 000 euros en moins pour l'économie locale". Pas rien, aujourd'hui 40% des Britanniques disent fréquenter régulièrement un pub. Sept touristes étrangers sur dix en visitent au moins un lors de leur passage dans le pays.
La fin d'une époque aussi peut-être bientôt à la télévision : Michel Drucker pourrait prendre sa retraite. C'est ce qu'il confie dans une interview accordée à nos confrères de Télé 2 semaines. "Je ne sais toujours pas où je serai en septembre", explique l'animateur aux 54 ans de carrière à la télé. "J'arrive à la fin d'un cycle avec le service public, je réfléchis à une belle fin", affirme-t-il.
"On me dit, poursuit-il, que ce n'est pas encore l'heure. Toutes les émissions marchent très fort, je me dis donc que c'est peut-être justement le moment d'arrêter", livre Michel Drucker. Arrêter la télé mais pas prendre sa retraite pour autant. Il explique en effet qu'il prépare actuellement son dernier livre et deux spectacles. Il promet d'y chanter, ce sera pour 2020. Il rêve également de refaire de la radio. À 75 ans, il semble plus que jamais infatigable !