Au coeur de l'actualité après sa sortie du week-end, Arnaud Montebourg a assuré ce lundi 25 août ne pas regretter ses critiques de la politique économique de François Hollande et de Manuel Valls, dans lesquelles il n'y a cependant "nulle remise en question de la solidarité gouvernementale".
Des regrets? "Non. D'abord parce qu'il n'y a pas de colère. Il y a aujourd'hui un débat mondial, des appels mondiaux à la correction des erreurs de politique économique qui sont commises par tous les pays européens en même temps en Europe", a déclaré sur Europe 1 le ministre de l'Economie, qui affirme cependant qu'il n'y a "nulle remise en question de la solidarité gouvernementale" car "les décisions ne sont pas prises". "Pour l'instant, nous en discutons. Tant que les décisions ne sont pas prises, il n'y a pas d'infraction à la solidarité gouvernementale", a-t-il plaidé.
Montebourg ne se place "pas dans l'hypothèse" d'un départ du gouvernement, alors que l'entourage de Manuel Valls a estimé que le locataire de Bercy avait "franchi la ligne jaune" après ses déclarations au Monde appelant à une réorientation de la politique économique.
Ce n'est "pas un débat d'autorité" mais un "débat d'orientation économique", a ajouté Montebourg. "Nous avons discuté tout l'été avec les uns et les autres dans la collégialité du gouvernement, de ce débat fondamental et crucial. Nous sommes à la mi-temps du quinquennat."
"Dans mon discours de Bercy du 10 juillet, c'était exactement le même discours", souligne le ministre de l'Économie, qui ajoute qu'il a "proposé et sollicité le président de la République. Je l'ai fait dans la collégialité et je l'ai exprimé publiquement afin que nul n'en ignore."
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