Protéger les retraités les plus modestes. C'est en somme le message que veut faire passer le gouvernement à quelques jours de la présentation du budget 2018. On savait déjà que les retraités bénéficiant d'une pension inférieure à 1.200 euros seraient épargnés d'une hausse de 1,7 point (de 6,6% à 8,3%) de la Contribution sociale généralisée (CSG), l'exécutif préférant demander "un effort" aux "plus aisés".
Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, porte maintenant son attention sur le minimum vieillesse. Il a annoncé, lundi 18 septembre sur BFMTV, une revalorisation du minimum vieillesse que le candidat Emmanuel Macron a promis de porter à 900 euros à l'issue de son quinquennat.
L'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), c'est son nom officiel, connaîtra "une augmentation de 100 euros par mois d'ici à la fin du quinquennat" d'Emmanuel Macron, a garanti le ministre Les Républicains, ajoutant que la hausse serait "extrêmement forte les deux prochaines années. On n'a jamais augmenté le minimum vieillesse comme cela", termine-t-il sans donner plus de détails. En avril 2017, le montant du minimum vieillesse avait augmenté de 0,3%.
Actuellement, le montant de l'Aspa, versée par le Carsat ou la MSA (mutuelles sociales agricoles) est de 803,20 euros par mois pour une personne seule de plus de 65 ans et de 1.246,97 euros par mois pour un couple.
"Le montant est calculé en tenant compte de la différence entre ce seuil et les ressources du retraité", précise le site Service Public. 433.068 bénéficiaires du minimum vieillesse ont été recensés par la Caisse national d'assurance vieillesse au 31 décembre 2016. Un chiffre stable depuis le début des années 2000.
Une autre annonce concernent les inactifs a suivi lundi 18 septembre. Les Échos ont révélé que les retraites de base augmenteront de 0,8% au sein des régimes alignés (salariés du privé, RSI des indépendants, MSA des agriculteurs) dès le 1er octobre, soit une hausse de 8 euros par mois pour une pension de base de 1.000 euros.
Désormais indexée sur l'évolution moyenne de l'indice des prix à la consommation hors tabac constatée sur les douze derniers mois, d'août à juillet, la revalorisation des retraites était au point mort ces trois dernières années : 0% en 2014, +0,1% en 2015 et 0% en 2016. En revanche, aucune augmentation de la retraite complémentaire des salariés du privé, cotisant à l'Agirc-Arrco, n'est prévue.
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