François Hollande sera-t-il le candidat du Parti socialiste en 2017 ? Participera-t-il à la primaire qu'organise la Belle Alliance populaire, à savoir le PS et ses alliés, en janvier 2017 ? Au micro du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, Michel Sapin, fidèle de François Hollande, persiste et signe. "François Hollande est le candidat naturel. Quelqu'un qui est aujourd'hui président de la République est assez naturellement, alors qu'il n'a pas fait deux mandats, potentiellement candidat. Je ne connais pas à gauche de personnalités qui puissent mieux que lui rassembler la gauche. Je vois plein de noms. Mais à chaque fois, je vois que ce sont des noms qui n'ont pas la capacité d'être présent au deuxième tour."
Pour Michel Sapin, soutenir François Hollande n'est pas un choix par défaut. "Il a des qualités, il va les faire valoir, y compris en tant qu'homme d'État dans un contexte qui est difficile, où les questions de sécurité, de lutte contre le terrorisme, de place de la France comptent énormément aussi."
Dans les sondages, les Français sont loin d'être d'accord. Emmanuel Macron arrive en tête de leur préférence à gauche dans un sondage Odoxa du 17 septembre. Emmanuel Macron pour lequel Michel Sapin estime qu'il a été totalement et entièrement ministre pendant un an, et après, il a pensé à autre chose". "Mais quand on est ministre, il faut l'être à 100%", estime son successeur à Bercy. Cela étant, Emmanuel Macron figure loin devant François Hollande, crédité du plus petit score (8%.) dans cette étude. "Si vous voulez qu'on s'amuse avec ces pourcentages, je vous dirai que le moment où j'ai le plus soutenu la candidature de François Hollande, c'est quand il avait 3% dans les sondages. On l'appelait Monsieur 3%." On se rassure comme on peut.
La division de la gauche inquiète Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, qui réclament qu'il n'y ait qu'un seul candidat à gauche en 2017. Elle préoccupe aussi Manuel Valls, persuadé que la "machine à perdre" est lancée. "L'éparpillement des voix à gauche, chacun en connaît le résultat. C'est le fait qu'il n'y aura pas un candidat de gauche au deuxième tour face en particulier à quelqu'un qui représente les idées les plus extrémistes. Ce que je voudrais, c'est que les électeurs de gauche, quelque soit leurs critiques, les questions qu'ils peuvent se poser, réfléchissent bien aux conséquences de leur vote."
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