L'affaire Jean-Frédéric Poisson, qui avait déclaré que des lobbys sionistes faisaient pression sur Hillary Clinton pendant la campagne pour la présidentielle américaine, a fait réagir Marion Maréchal-Le Pen sur l'antenne de RTL ce mardi 25 octobre. "Moi j'aurais pas utilisé cette expression", a d'emblée assuré la députée du Vaucluse. "Je ne connais pas la teneur des groupes de pressions aux États-Unis et qui finance qui, en revanche je constate qu'il y en a en France, notamment venant du Qatar", a embrayé Marion Maréchal-Le Pen.
En effet, dans leur livre-enquête Nos très chers émirs (Michel Lafon), les journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot font état de "dérives" dans les relations des personnalités politiques avec les monarchies du Golfe et tout particulièrement avec l'ambassade du Qatar à Paris.
L'élu Front national pointe "des groupes de pression qataris qui bénéficient de la corruption de certains élus, qui ont été révélés dans la presse, comme par exemple monsieur Le Guen qui propose d'éviter les questions gênantes à l'égard du Qatar de la part de son groupe en échange de l'argent". "Et ça ne suscite pas tant d'indignation que ça, c'est drôle", s'étonne-t-elle. "Je trouve ça étonnant qu'il y ait une telle indignation autour de cela, sans qu'en parallèle il y ait plus d'indignation que ça suite aux révélations dramatiques sur le plan démocratique", s'inquiète Marion Maréchal-Le Pen.
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