Rien de mieux qu'un bain de foule pour oublier la métropole et les soucis. Manuel Valls tente de tourner la page du voyage à Berlin avec un déplacement à La Réunion. À peine arrivé sur l'île, le Premier ministre a réalisé un demi mea culpa. "Si c'était à refaire, je ne le referais pas", a-t-il déclaré avant d'annoncer qu'il allait payer le voyage de ses deux enfants, soit 2.500 euros.
Dans cette île où le taux de chômage des jeunes dépasse les 60%, Manuel Valls est venu parler d'économie avec un seul et unique objectif : l'emploi. "Nous devons renforcer l'économie de la Réunion. Je connais vos attentes, elles sont légitimes", a-t-il déclaré face à une population conquise qui a salué la venue du chef du gouvernement, loin de la polémique.
C'est donc un Manuel Valls un peu plus détendu qui a achevé cette première journée à La Réunion. Surtout qu'il semble avoir fait sienne, l'une des devises locales : "Ne lâche pas, on est là, on tient".
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