Mandat de Hollande : "c'est échec sur échec", fustige Sarkozy
En réunion publique à Nancy ce lundi, Nicolas Sarkozy fustigé le bilan à mi-parcours de François Hollande.

Nicolas Sarkozy a fustigé ce lundi 3 novembre le bilan de son successeur à l'Elysée, lors d'une réunion publique à Nancy, au cours de laquelle il a estimé que "sur la première moitié du mandat de François Hollande, c'est échec sur échec".
"Sa première moitié du mandat, c'est échec sur échec. Il devrait commencer par dire : 'Je me suis trompé'", a estimé Nicolas Sarkozy devant environ 1.500 militants, en fustigeant "le gouvernement qui n'a plus la moindre autorité pour faire passer un projet".
Le gouvernement également taclé
Interrogé par un salarié d'Ecomouv', dont le contrat avec l'Etat a été résilié la semaine dernière, le candidat à la présidence de l'UMP s'est interrogé sur "ce qu'il reste de la parole de l'Etat français avec Monsieur Hollande".
De même, à la question d'un ancien gendarme à propos de la mort du jeune Rémi Fraisse à Sivens, il a estimé qu'"en semant le mensonge, le gouvernement récolte la violence". "La mort de ce jeune homme est un drame, mais je ne supporte pas le procès permanent qu'on fait aux forces de sécurité. La lumière de toute façon sera faite", a lancé l'ancien président de la République.
Pendant près d'une heure et demie, Nicolas Sarkozy a multiplié les attaques contre le gouvernement, dénonçant la réforme des allocations familiales, "la méfiance à l'égard de ceux qui travaillent" ou la politique européenne, en renouvelant son appel à "modifier Schengen".
Bientôt une télé-UMP ?
A moins d'un mois du premier tour lors duquel il affrontera Bruno Le Maire et Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy a par ailleurs renouvelé son souhait de supprimer "les clans, les courants, les tendance" au sein de l'UMP. Il souhaite d'ailleurs que le nouveau nom du parti soit "soumis au vote des militants".
Il a également proposé que l'UMP se fasse l'écho sur Internet "de toutes nos discussions" au sein du parti. "Une petite télé interne, pour tous les débats devant les militants, si on n'a rien à cacher, ça ne pose pas de problèmes", a-t-il argué.