Le 29 mars, Manuel Valls a annoncé qu’il voterait pour Emmanuel Macron dès le premier tour de l’élection présidentielle. Sa principale raison, c’est qu’il ne veut prendre aucun risque pour la République face au niveau de Marine Le Pen. Depuis ce matin, les proches de Benoît Hamon réagissent très vivement à ce qu’ils considèrent comme une trahison : alors qu’il était candidat à la primaire de la gauche, Manuel Valls avait annoncé qu’il soutiendrait le gagnant.
François Kalfon, soutien de Benoît Hamon, conseiller régional PS d’Île-de-France et directeur de campagne d’Arnaud Montebourg, s’est exprimé sur cette annonce au micro de RTL : "On a invité à faire participer les Français à ce processus de primaire. La première chose, c’est de respecter les règles qu’on s’édicte." Pour lui, Manuel Valls "s’assied sur les règles que lui-même s’est engagé par écrit à respecter."
S’il reconnaît que le Front national représente un "péril imminent", il estime que "c’est le même péril imminent qui l’a poussé à détruire la gauche en utilisant en permanence le 49.3". Pour François Kalfon, Manuel Valls a "une certaine jubilation de la destruction", et "il porte la lourde responsabilité d’être le fossoyeur du parti de Jean Jaurès."
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