On refait le monde avec :
- Elisabeth Lévy la rédactrice en chef de Causeur
- Clémentine Autain directrice du magazine Regards
- Nicolas Domenach journaliste
- Jean-Luc Mano conseiller en communication
Après les 35 heures, cette fois Emmanuel Macron s'en prend au statut des fonctionnaires. Selon lui, il ne serait plus adéquate. Recadrage de François Hollande et Manuel Valls. Mais le ministre assume. "On nage en plein délire. S'il est interdit de réfléchir et de proposer alors mieux vaut aller se coucher", a-t-il déclaré. Emmanuel Macron doit-il apprendre à tenir sa langue ?
Pour Jean-Luc Mano, Emmanuel Macron dit tout haut ce que Manuel Valls pense tout bas et ce que François Hollande ne veut pas faire. Une fois, on peut dire c'est une tentative individuelle, c'est un dérapage. Quand c'est trois fois, quatre fois, évidemment il s'agit d'un système organisé de ballon d'essai. On veut nous montrer que la majorité est large est qu'elle va jusqu'à des libéraux, des sociaux démocrates. En tout cas, ça montre que dans le système Hollande il est possible de faire ce genre de choses.
Jusqu'ici on avait les petites officines de type Terranova qui envoyait des petites bombes avant-gardistes pour essayer d'amener le débat très loin et de donner l'impression d'un gouvernement dit de gauche qu'il n'allait pas si loin. C'est une manière de franchir des lignes et Emmanuel Macron est le symptôme de cette gauche de droite qui n'améliore pas nos vies mais qui est capable de liquider ce que sont les idéaux, la vision historique de la gauche. C'est n'est pas une phrase parmi un discours global qui serait de gauche, c'est une nouvelle phrase qui va dans le sens de tout ce qu'il dit depuis qu'il a émergé.
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