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Loi Travail : quelles sont les contre-propositions de l'Unef ?

ÉCLAIRAGE - Manuel Valls se dit "prêt" à prendre en compte de nouvelles propositions des syndicats étudiants pour modifier, de nouveau, la loi El Khomri.

William Martinet, le président de l'Unef à Matignon le 11 mars 2016
William Martinet, le président de l'Unef à Matignon le 11 mars 2016
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
James Abbott
James Abbott

Se dirige-t-on vers une nouvelle concession du gouvernement concernant la loi Travail ? Après la forte mobilisation du jeudi 31 mars contre le projet controversé de l'exécutif, Manuel Valls s'est dit "prêt à regarder" les propositions des étudiants mais exclut toujours le retrait exigé par les manifestants, qui prévoient déjà de nouveaux rendez-vous les 5 et 9 avril.

Jeudi, entre 390.000 personnes, selon les autorités, et 1,2 million, selon les syndicats organisateurs, sont descendues dans la rue en France pour exiger le retrait du texte. Les syndicats étudiants faisaient partie du cortège qui a réuni différentes professions. Manuel Valls a promis qu'il allait recevoir les organisations étudiantes "avant la mi-avril", en déplacement à Orléans, vendredi 10 mars . Il pourrait donc prendre en compte les propositions de l'Unef (Union nationale des étudiants de France) pour "améliorer l'ensemble des politiques publiques vers la jeunesse".

Pour les apprentis et les stagiaires : mêmes droits que pour les autres salariés

Même si l'entourage de François Hollande a expliqué à l'AFP que "la mobilisation est significative, mais pas de nature à (le) faire reculer", Manuel Valls, qui porte ce projet de loi avec la ministre du Travail Myriam El Khomri, pourrait donc regarder attentivement les contre-propositions de l'Unef, qui demande par exemple que les apprentis et les stagiaires soient payés au SMIC minimum avec les mêmes droits que les autres salariés. L'Unef propose également que les centres de formation soient responsables de trouver une entreprise aux apprentis et que l'apprentissage ne soit légal qu'à partir de 16 ans contre 15 aujourd'hui. 

Pour les étudiants et lycéens : augmenter le nombre de places

L'Unef réclame également que des budgets supplémentaires pour augmenter le nombre de places dans les lycées et les établissements d'études supérieures. La prise en compte des années d’études dans le calcul de la retraite et de l’assurance-chômage est également demandée pour "pour que le temps des études ne soit pas synonyme de précarité".

Pour l'entrée sur le marché du travail : pénaliser les contrats précaires

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Toujours dans l'objectif de lutte contre la précarité des jeunes, les syndicats étudiants exigent que les contrats précaires soient pénalisés pour que "le CDI devienne la norme d'emploi". Il faudrait en revanche que le gouvernement accepte que les jeunes à la recherche d'un emploi "bénéficient de droits sociaux pendant leur recherche d'emploi" pour lutter contre le "bizutage social".

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