Après la rencontre entre les organisation syndicales étudiantes et le gouvernement vendredi 11 mars à Matignon, la Fage, 2e syndicat étudiant, se veut attentive aux évolutions de l'avant-projet pendant que ses camarades de l'Unef ont immédiatement dénoncé que le "désaccord de fond reste entier" concernant la loi Travail portée par la ministre du Travail, Myriam El Khomri. Alexandre Leroy, président de la Fage, explique au micro de RTL les points qui restent à régler pour que la gronde cesse.
"Concrètement on est dans une impasse, avec un texte que l'on juge inacceptable. Il y a des choses qui doivent être retirées, notamment concernant les licenciements économiques, les indemnités prud’homales, le temps de travail sans négociation, et temps de travail des apprentis mineurs."
Vous voulez envoyer un message fort à la jeunesse : créez un droit universel à la formation
Alexandre Leroy (Fage)
Alexandre Leroy revient sur les discussions de vendredi avec Manuel Valls qui ont été "longues, assez techniques", selon le leader étudiant. "On est allés dans le fond, dans les détails. Maintenant, lundi, ce sera la négociation ou la confrontation, car ce ne sera pas nous qui avons rompu le dialogue puisque nous avons fait le premier pas."
En reconnaissant qu'il y a une "trame de fond" commune aux manifestations contre le CPE en 2006 et le mouvement actuel, le président de la Fage a également demandé au gouvernement de créer un "nouveau pilier" à cette loi : un droit universel à la formation. "C'est ce qui est sur la table pour lundi. Il faut qu'on arrête de tolérer que tous les ans, 130.000 jeunes sortent chaque année sans qualifications, ils font le gros des rangs des 25% de jeunes chômeurs".
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