La ferveur qui entoure la candidature d’Emmanuel Macron ne retombe pas, mais dans le fief d’une de ses plus grandes contemptrices, Martine Aubry. Le leader de "En Marche" a conclu un déplacement de deux jours dans les Hauts-de-France par un grand meeting à Lille, où il s'est réclamé de "l'histoire collective" d'une terre marquée par les combats sociaux.
Devant près de cinq mille personnes, selon les organisateurs, rassemblées au Zénith de Lille, le natif d’Amiens (Somme) n’a pas manqué de se présenter comme "un enfant des Hauts-de-France". Plusieurs personnalités politiques étaient présentes pour écouter l’ex ministre de l’Économie défendre son programme, comme l'ancien président PS de la région Île-de-France Jean-Paul Huchon, et l'ancien président du Conseil économique, social et environnemental et ancien ministre de droite, Jean-Paul Delevoye.
En revenant sur l'histoire ouvrière de ces "terres de combat", où se sont construits de haute lutte les "droits nouveaux" des travailleurs, Emmanuel Macron a appelé son auditoire à "être à la hauteur de cette histoire collective". En pleine campagne de la primaire de la gauche, l’ancien banquier d’affaires a centré son discours sur le social et dévoilé en partie le volet éducatif de son programme présidentiel. L'ancien ministre a notamment proposé de diviser par deux le nombre d'élèves dans les classes de CP et CE1 situées en zone d'éducation prioritaire, ce qui suppose de mettre devant les élèves 12.000 instituteurs en plus.
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