123 femmes sont mortes en 2016 sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon. Les données révélées vendredi 1er septembre par le ministère de l'Intérieur heurtent par l'importance des chiffres, mais aussi parce qu'elles révèlent "une régularité glaçante année après année", des mots mêmes de la secrétaire d'État chargée de l'égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, invitée de RTL ce samedi 2 septembre. En 2015, 122 femmes étaient décédées suite à des violences conjugales, 148 en 2006.
Pour contrer cette inquiétante stabilité, la secrétaire d'État propose de travailler sur les services sociaux afin que les femmes "puissent s'exprimer avant" que survienne un drame. "Beaucoup de ces femmes avaient déjà été victimes de violences" avant de décéder, fait-elle remarquer. À l'heure actuelle, "plus de 1.280 fonctionnaires sont mobilisés et formés sur tout le territoire". Pour Marlène Schiappa, la prévention est "l'affaire de toute la société". "Ce n'est pas un sujet intime, ce n'est pas une affaire de couple ni une affaire de famille, il faut que les témoins interviennent", affirme-t-elle.
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