Les Républicains : quand Virginie Calmels brille par son absence
CONFIDENTIELS RTL - L'ex-juppéiste Virginie Calmels, dont le ralliement au début de la campagne de Laurent Wauquiez avait fait couler tant d'encre, n'était pas là pour la photo de famille de LR, mercredi 13 décembre.

Une femme a brillé par son absence, mercredi 13 décembre, au moment où Laurent Wauquiez présentait la nouvelle équipe dirigeante des Républicains. L'ex-juppéiste Virginie Calmels, dont le ralliement au début de la campagne de Laurent Wauquiez avait fait couler tant d'encre, n'était pas là pour la photo de famille lors de la conférence de presse à 17 heures. Elle était "en déplacement", selon les termes du nouveau patron du parti.
La toute nouvelle vice-présidente et vice-présidente déléguée (chaque mot compte !) n'aurait pas digéré de ne pas former un tandem avec Laurent Wauquiez, dit-on au siège des Républicains. Les députés Guillaume Peltier et Damien Abad ont, en effet, été nommés respectivement deuxième et troisième vice-présidents du parti. La décision avait été prise de longue date pour le premier. Elle a été le fruit d'âpres négociations depuis 48 heures pour le second, à qui l'on proposait au départ d'être secrétaire général adjoint en charge des élections.
Des "contacts" avec Valérie Pécresse
Quant à Virginie Calmels, elle n'aurait pas marqué des points depuis l'élection de Laurent Wauquiez. Notamment en déclarant sur France Info qu'il n'y a pas eu, "pour le moment", d'alliance entre Les Républicains et le Front national. "C'était une bourde coûteuse. Beaucoup pensaient qu'avec ça elle n'était même plus dans le coup. La question, en tout cas, a été posée", soupirait mercredi soir un proche du nouveau président.
Cela s'arrange en revanche un peu avec Valérie Pécresse. "Les contacts existent", m'a confié un proche de Laurent Wauquiez. Celui-ci n'a pas renoncé à ce que la présidente de la région Île-de-France accepte, par exemple, de devenir présidente du Conseil national du parti.
Quant à la nomination du député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti à la tête de la très stratégique commission d'investiture, elle est toujours discutée. "Il y a des réticences dans le Sud", m'expliquait-on dans l'entourage du président, dans une allusion, notamment, au frère ennemi d'Éric Ciotti, le maire de Nice Christian Estrosi.