La question d'un repas de substitution dans les cantines scolaires, soulevée par le président de l'UMPNicolas Sarkozy, est un "non sujet" propre à "diviser les Français", selon l'ex-ministre UMP Rachida Dati. "C’est un non-sujet, sur lequel on va encore diviser et fracturer les Français", a commenté l'eurodéputée, interrogée par France 2.
Interrogé mardi sur la décision du maire UMP de Chalon-sur-Saône de supprimer le menu de substitution dans les cantines scolaires au nom du "principe de laïcité", M. Sarkozy avait soutenu cette mesure. "Si vous voulez que vos enfants aient des habitudes alimentaires confessionnelles, vous allez dans l'enseignement privé confessionnel", avait insisté l'ancien chef de l'Etat.
"J'ai été très surprise par ce nouveau sujet", a dit la maire du VIIème arrondissement de Paris. "Ce qu'on qualifie de repas de substitution, ce ne sont pas des repas hallal ou cacher. Ça n'existe pas, aucune école publique française" n'en sert. "Cette polémique n'a pas lieu d'être, ce n'est pas du niveau d'une campagne nationale et d'un pays comme la France", selon Rachida Dati.
Elle désapprouve aussi l'interdiction du voile islamique à l’université, également prônée par l'ancien chef de l'Etat. "Bientôt on va être sur des fouilles au corps à l’université ! Il faut arrêter de délirer", a-t-elle tranché.
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