Jean Luc Mélenchon veut apparaître comme le seul chef de file de l'opposition à Emmanuel Macron. Si Alain Duhamel reconnaît au leader de la France insoumise un talent d'orateur et un charisme politique incontestable, il estime toutefois que "quand il se présente comme le principal opposant à Emmanuel Macron, il galéje". Pour l'éditorialiste, le parti de Mélenchon "peut espérer avoir un tout petit groupe (à l'Assemblée, ndlr), dans le meilleur des cas", s'il obtient 15% des voix, score qui ressort des derniers sondages.
Surtout, relève Alain Duhamel, si Jean-Luc Mélenchon entend être le principal chef d'opposition au gouvernement, il aura la quatrième position, à l'issue des législatives. "Il sera devancé par les Républicains, même s'ils sont divisés et désemparés. Il sera devancé par le Front national, même s'il a ses propres blessures internes en ce moment... Il est abonné à la quatrième place", note-t-il.
En revanche, Jean-Luc Mélenchon aura l'avantage sur le Parti communiste. "Sur la durée, François Mitterrand l'a lentement asphyxié et Jean-Luc Mélenchon lui porte le coup mortel", analyse Alain Duhamel. "En réalité, aujourd'hui, le Parti communiste est un vassal de Jean-Luc Mélenchon", estime-t-il, ajoutant que "pour l'ancien trotskiste ça doit être une délicieuse revanche".
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