Après leur rendez-vous de vendredi dernier (28 avril), une nouvelle réunion a eu lieu mardi 2 mai au soir au siège du PCF, place du Colonel-Fabien à Paris. Elle a beau avoir duré deux heures, le moins que l'on puisse dire c'est que les deux camps n'en sont pas ressortis très satisfaits, ni beaucoup plus avancés. Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a déjà investi des candidats à peu près partout, y compris là où le Parti communiste a des députés sortants. Il n'est ouvert, pour l’heure, à la signature d'un accord national avec des désistements réciproques dans des circonscriptions clés, que si le PCF accepte de signer la charte de La France Insoumise.
Le problème, c'est que cette charte disciplinaire, visuelle et programmatique, le Parti communiste n'en veut toujours pas. Emmenés par Pierre Laurent, leur premier secrétaire, ils ont donc fait une nouvelle proposition mardi : répartir tout simplement à 50/50 les circonscriptions de la France métropolitaine entre eux et le parti de Jean-Luc Mélenchon : 200 environ pour "La France Insoumise" et 200 pour le PCF. Le tout, pour les faire siéger sous une même bannière appelée "La force du peuple à l'Assemblée nationale". Le Parti communiste étant, contrairement à La France Insoumise, ouvert à un rapprochement avec les écologistes et l'aile gauche du Parti socialiste.
Une proposition évidemment jugée inacceptable par les soutiens de Jean-Luc Mélenchon. Les communistes sont donc repartis bredouilles et déçus. "On se demande s'ils ont vraiment envie d'avoir des élus", soupirait mercredi 3 mai l’un d'entre eux. Certains déplorent même en "off" que la direction de La France Insoumise empêche même certains accords locaux qui se font naturellement.
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