Dans la perspective des élections législatives (11-18 juin), les ralliements à Emmanuel Macron se multiplient. Manuel Valls a ainsi annoncé ce mardi sur RTL son intention de briguer une investiture sous la bannière de la République En Marche, le mouvement du nouveau président de la République. Mais aucun passe-droit ne sera accordé à l'ancien Premier ministre.
"La règle de la commission d'investitures doit être respectée. Si Manuel Valls ou d'autres veulent être candidats, ils doivent respecter la procédure. La personnalité de Manuel Valls n'est pas en cause, mais cela n'autorise pas de déroger à la règle", a indiqué François Patriat, sénateur de Côte d'Or et soutien d'Emmanuel Macron, invité de RTL. "Je ne pense pas que pour Manuel Valls ce soit le cas, mais nous ne pouvons pas faire d'exception aujourd'hui pour des vocations révélées depuis dimanche soir", a-t-il ajouté.
En réponse à l'annonce du député de l'Essonne, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du Parti socialiste, a considéré "impossible" que Manuel Valls garde sa carte au PS s'il s'engage pour la majorité présidentielle. "Nous n'avons pas besoin de parlementaires godillots, nous avons besoin de parlementaires solides, qui s'engagent à soutenir le programme d'Emmanuel Macron. Même si les candidats peuvent rester dans leur parti d'origine, ils devront, s'ils sont élus, adhérer au groupe la République En Marche", a précisé François Patriat.
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