À quelques jours du second tour de l'élection législative partielle dans le Doubs, l'UMP a choisi de ne pas appeler à voter socialiste ni FN. Une position que ne partage pas Gérard Larcher : "Je ferais barrage en votant Barbier", explique le président du Sénat, qui se met dans la peau d'un électeur du Doubs.
Le FN est une impasse contraire à mes valeurs
Gérard Larcher
"La République n'est pas en danger dimanche mais le FN est une impasse contraire à mes valeurs", précise-t-il, reconnaissant ne pas croire non plus au front républicain. Le président du Sénat considère par ailleurs que le débat qui a eu lieu au bureau politique de l'UMP est une bonne chose.
"Nous avons eu un débat de fond. Nicolas Sarkozy m'a redonné goût au débat à l'intérieur de mon camp", s'enthousiasme-t-il. Gérard Larcher souligne toutefois l'existence de "deux sensibilités" au sein de l'UMP, "qui doit poursuivre le débat pour dégager une position commune" sur la question du vote en cas d'élection où le Front national serait présent.
Gérard Larcher assure également ne pas craindre l'éclatement de l'UMP malgré les discordances au sein du mouvement sur la manière de gérer l'élection partielle dans le Doubs - le "ni-ni" a été choisi à 22 voix contre 19 : "Il y a un choix mais je respecte ma liberté de conscience sur un sujet aussi important".
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