"La société française est riche de potentialités, de diversités qui sont appelées à devenir des chances, à la condition que les valeurs républicaines de liberté, égalité, fraternité ne soient pas seulement brandies de manière incantatoire, mais soient approfondies et comprises en référence à leur vrai fondement, qui est transcendant", a déclaré le pape François, mercredi 30 novembre face à 260 élus français venus en pèlerinage à Rome.
Parmi ces élus, en provenance de la région Auvergne-Rhône-Alpes, figurait le président de la Région, Laurent Wauquiez, catholique revendiqué, qui a réagi avec enthousiasme aux paroles du pape en invoquant que ces valeurs dont parle le pape "ne viennent pas de nulle part. Elles viennent de nos racines chrétiennes, de la foi qui nous a portés". Changement de ton, lorsque le pape a abordé la question des migrants. Épineux sujet pour le vice-président des Républicains, qui avait appelé dans La Vie les maires à "résister" à l'accueil des migrants dans leur commune, estimant que c'était une "folie", une "solidarité d'affichage".
"Que la recherche du bien commun qui vous anime vous conduise à écouter plus particulièrement toutes les personnes en situation de précarité, sans oublier les migrants qui ont fui leurs pays à cause de la guerre, de la misère, de la violence", a exhorté le pontife. En réaction, Laurent Wauquiez s'est simplement fendu d'une justification des "réalités temporelles" en tant qu'élu.
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